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Karité traditionnelle
Santé, cosmétique ou cuisine, le karité est un produit primaire important dans notre vie de tous les jours. Acheter ce karité c’est soutenir nos projets d’inclusion économique et permettre le développement et la promotion du commerce équitable.
Description
Le karité (Vitellaria paradoxa) est un grand arbre de la savane soudano-sahélienne, souvent surnommé « l’arbre à beurre » ou « l’or des femmes ». Ses fruits ressemblent à de petites baies vertes qui renferment deux grosses amandes blanches. Ces amandes, une fois séchées et pressées, donnent le beurre de karité pur. Le karité pousse à l’état sauvage dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Mali, Ghana, Sénégal notamment), la Côte d’Ivoire figurant parmi les plus gros producteurs et même parmi les territoires produisant le « meilleur karité » du fait de son sol spécifique. Considéré « sacré » dans de nombreuses cultures locales, le karité ne peut être coupé ni détruit sans tabou. Notons toutefois que l’espèce est « vulnérable » selon l’UICN en raison des menaces (feux de brousse, déboisement), ce qui rend sa préservation et sa gestion durables cruciales.
De la noix au beurre de karité
La récolte des fruits de karité a lieu en saison des pluies (juin à septembre). Les femmes — principales actrices de cette filière — ramassent les noix mûres, les exposent au soleil, puis cassent la coque pour en extraire les amandes. Les amandes séchées sont ensuite broyées et pilées (parfois avec du sel) puis barattées pour extraire le beurre. Il faut typiquement environ 3 kg de noix (6 kg d’amandes) pour obtenir 1 kg de beurre de karité. Traditionnellement, on utilise des méthodes artisanales : les amandes sont pressées « à froid » dans des pressoirs ou broyées dans des mortiers en bois. Cette technique de traitement manuel permet de préserver au maximum les principes actifs du beurre (vitamines, antioxydants), conférant au produit final sa richesse naturelle.
Les bienfaits du karité pour la peau, les cheveux et la santé
Le beurre de karité est réputé pour ses nombreuses vertus cosmétiques et médicinales. Riche en acides gras essentiels et en vitamine E, il agit comme un puissant hydratant et nourrissant pour la peau. Appliqué pur, il laisse la peau douce et souple, formant une barrière protectrice contre le vent, le froid ou le soleil. Il entre dans la fabrication de crèmes, baumes et savons (le fameux savon noir africain) pour le corps et les cheveux. La filière cosmétique mondiale a d’ailleurs popularisé le karité : depuis une dizaine d’années, les grandes marques l’intègrent dans leurs produits pour ses vertus nourrissantes et réparatrices.
Sur le plan santé, le karité a des propriétés dermatologiques reconnues. Il contient des composés anti-inflammatoires et antioxydants. On l’utilise traditionnellement pour soulager les brûlures légères, les irritations ou les démangeaisons. En pratique, on l’applique sur les coups de soleil ou les piqûres d’insectes, et on l’emploie pour apaiser l’eczéma et le psoriasis. De fait, le beurre de karité entre aujourd’hui dans la composition de divers produits pharmaceutiques et cosmétologiques destinés aux peaux sensibles ou matures.
Le karité en Côte d’Ivoire
En Côte d’Ivoire, le karité occupe une place économique majeure, surtout dans le Nord du pays. Avec environ 250 000 tonnes de noix produites chaque année, la Côte d’Ivoire est le 5ᵉ producteur mondial. Dans cette région, il est communément appelé « l’or de la femme ». Le karité constitue la 3ᵉ ressource d’exportation locale, et il fait vivre environ 150 000 Ivoiriens . Près de 95 % des opérateurs de la filière sont des femmes : elles ramassent les fruits, extraient les amandes et fabriquent artisanalement le beurre ou les savons. Cette activité est cruciale pour l’autonomie financière des familles rurales. Les réformes menées par l’État et les professionnels locaux ont permis d’améliorer la valorisation de la filière en Côte d’Ivoire, rehaussant les prix au producteur (par exemple, le prix du beurre est passé de 500 FCFA à environ 1500–2200 FCFA par kilo). Au-delà de l’économie, le karité est un élément de biodiversité et de culture locale : on retrouve des parcs de karité qui agissent comme pare-vent dans les champs et ombragent le bétail, et l’arbre lui-même est respecté par les coutumes (il est souvent protégé et source de rituels sacrés).
Un circuit équitable : de la coopérative au commerce
Le karité peut être un formidable moteur de développement local dès lors que la filière s’organise de manière équitable. En Côte d’Ivoire, de nombreuses coopératives de femmes se sont constituées pour maîtriser la récolte et la transformation artisanale du beurre de karité. Par exemple, la coopérative Bio Amandes (à Ferkéssédougou) est reconnue pour sa démarche durable : c’est la seule entreprise ouest-africaine certifiée « agriculture biologique » et « commerce équitable » (Fair for Life) pour le karité. Elle extrait et raffine le beurre sur place, garantissant ainsi une partie de la valeur ajoutée au paysan local et créant des emplois ruraux. D’autres acteurs privés ivoiriens travaillent main dans la main avec les coopératives de femmes. Leur philosophie économique repose sur l’empowerment des productrices : elles assurent aux femmes une « juste part des bénéfices » et intègrent pleinement le commerce équitable dans leur chaîne de valeur. Grâce à ces modèles, la filière karité ivoirienne privilégie la vente directe ou certifiée, limite les intermédiaires non éthiques et finance des projets communautaires (santé, éducation) par les primes du commerce équitable.
Les projets éducatifs et communautaires de NG Environnement
L’ONG Nouvelle Gestion Environnement (NG Environnement), créée en 2017, œuvre en Côte d’Ivoire pour soutenir les populations rurales et promouvoir un développement durable. Dans le cadre de la filière karité, NG Environnement s’engage sur le plan éducatif et communautaire. L’association met en place des ateliers de sensibilisation à l’environnement et au développement agricole. Ces sessions participatives permettent notamment aux femmes et aux jeunes de mieux valoriser leurs ressources locales.
Par ailleurs, NG Environnement s’engage à construire des structures communautaires (comme des jardins-potagers collectifs, des salles de classe en dur et une « Maison de l’Environnement » servant de centre culturel et éducatif) pour renforcer l’autonomie des villages. L’ONG développe aussi des partenariats locaux avec d’autres ONG et autorités (comme l’association ASA) pour multiplier les actions solidaires sur le terrain. Ainsi, en soutenant l’éducation des enfants, la formation professionnelle et la sensibilisation aux enjeux climatiques, NG Environnement contribue indirectement à renforcer la filière karité ivoirienne de manière équitable et durable.
Exemples concrets d’utilisation du karité
Cosmétique et soins naturels : Le beurre de karité est surtout connu comme soin du corps. Pur ou incorporé dans des onguents, il hydrate les lèvres gercées, nourrit la peau sèche et embellit les cheveux frisés. Au Burkina et en Côte d’Ivoire, on fabrique par exemple du savon noir traditionnel et des baumes capillaires à partir de karité. De nombreux savons, crèmes solaires et baumes bio commercialisés en Europe contiennent aussi du beurre de karité, prisé pour réparer et protéger la peau.
Usage culinaire : En cuisine, le beurre de karité remplace souvent d’autres graisses. Il entre dans la fabrication du chocolat, des confiseries, de la margarine et de pâtisseries pour améliorer la texture et la conservation. Les confiseurs européens l’emploient comme ingrédient (jusqu’à 5 % du beurre de cacao) et on le retrouve sous la mention « matière grasse végétale » sur les étiquettes. En Afrique, on utilise aussi le beurre de karité brut comme huile de cuisson pour préparer localement sauces et ragoûts, tirant parti de son goût neutre et de sa haute valeur calorique.
Médicinal traditionnel : Riche en composés actifs, le karité est un remède ancestral. Les communautés locales appliquent le beurre pur sur les brûlures mineures, les plaies et les démangeaisons pour accélérer la cicatrisation et calmer l’inflammation. En usage interne, on lui prête des vertus pour soulager les maux digestifs ou articulaires dans certaines médecines traditionnelles. Il est également utilisé en pommade contre l’eczéma et le psoriasis, en complément de la médecine moderne.
Ainsi, le karité de Côte d’Ivoire se révèle un produit polyvalent — cosmétique, alimentaire et thérapeutique — tout en étant au cœur d’une filière sociale et solidaire. Par son implication dans la production équitable et ses projets éducatifs, NG Environnement aide à faire vivre cette tradition ancestrale et à préserver l’arbre de karité pour les générations futures.
Informations complémentaires
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